Ganaëlle est née en janvier1972, dans le Nord de la France.
Depuis sa plus tendre enfance, elle dessine et peint l'espace qui l'entoure avec ses propres codes représentatifs.
En 1988, elle s'adonne à la peinture à l'huile, guidée par Joël Gourdin qui devient aussi bien son maitre en peinture que son "père spirituel", lui apprenant la pratique du Zen et une certaine forme d'art de vivre. La peinture à l'huile, pratiquée en extérieur, dans des paysages à couper le souffle, est un prétexte à la contemplation, à la méditation sur la place de l'homme dans l'univers. Elle sillonne ainsi son territoire depuis le coeur des Flandres, en passant par les marrais de la Sommes jusqu'aux falaises du Cap-Gris-Nez... et elle se sent toute petite...
En 1993 elle à déjà participé à une vingtaine d'expositions de groupes dans la région Nord/Pas-de-Calais/Picardie et primée aux salons de Deauville et d'Arras.
En 1994, elle expose pour la première et dernière fois dans une galerie Parisienne, avec son compagnon de route, Max. Elle refuse cependant d'entrer dans le système spéculatif de l'art, choisissant de rester en adéquation avec son mode de vie.
L'art est avant tout pour elle un moyen de communiquer avec «ce qui n'a pas de mots, ceux qui ne parlent pas...»
En 1995, étudiante en psychologie à Villeneuve d'Ascq, elle fait la rencontre avec l'ethnologie, étudie les Aborigènes d'Australie à travers les recherches de Barbara Glowczewski et développe ses compétences en art-thérapie.
Ganaëlle devient « GanaDji » au "Boomerang Club de Lille" où elle s'adonne au boomerang qu'elle fabrique et qu'elle peint, apprenant ainsi les codes de représentation Aborigènes, leurs significations, leur langage.
A partir de 2001, suivant la tradition de la peinture sur écorce, elle fabrique artisanalement ses supports en tissu et bambou, que refusent d'exposer les galeries où elle se présente. L'art Aborigène contemporain n'est encore que très peu représenté en Europe.
En 2004, elle tente de trouver les mots justes pour exprimer ses ressentis, sa vision du monde et son monde intérieur en écrivant « La Voix de la terre ».
En 2007, se formant à l'art-thérapie et à la l'analyse Jungienne, Ganaëlle retranscrit ses « rêves », ses « visions du monde » qui lui viennent lors de son analyse personnelle. C'est au cours de son Initiation à l'Analyse des Mythes Corporels avec Csilla KEMENCZEI en 2010 qu'elle trouvera ses propres codes de communication et la possibilité de poursuivre son analyse à travers son expression artistiques.
Ganaëlle est aujourd'hui Art-thérapeute et Analyste, exerce en cabinet et poursuit son travail personnel en analyse et en peinture. Les recherches anthropologiques font toujours partie de son quotidien à travers l'étude des peuples nomades et l'ethnopsychiatrie.